Un lieu : la scène nationale de Bonlieu à Annecy lors de la soirée d’ouverture de la saison ; des auteur.e.s : (LA)HORDE, un collectif fraichement nommé à la direction du Ballet de Marseille ; une oeuvre et ses interprètes : Marry Me In Bassiani, une création pour quinze danseuses et danseurs du ballet géorgien Iveroni.
Comme annoncé par le collectif : « en des mouvements parfaitement synchronisés, la chorégraphie combine prouesses techniques et musique techno, chocs de sabres et couples d’amoureux.ses voltigeant dans les airs » (source : page officielle du collectif).
Et?
Les premières minutes, je reconnais avoir ressenti une certaine curiosité à l’égard d’une mariée d’une tristesse captivante et de l’exotisme d’une danse traditionnelle qui m’était jusqu’alors totalement inconnue. Puis, l’ennui. Un regain d’intérêt a surgi avec les premiers sons électroniques, trop vite envolé face à une partition chorégraphique d’une linéarité déconcertante. J’ai bien observé une tentative d’y implémenter quelques outils et procédés chorégraphiques qui ont déjà fait leur preuve, en vain. J’ai attendu la fin. Dommage.
Néanmoins, je dois reconnaître que cette soirée puis la rédaction de cet article ont été le lieu de naissance d’une véritable soif d’en apprendre plus sur les danses géorgiennes. Je tiens également à préciser que le public ne partageait auditivement pas cet avis. La salle, dans sa majorité, a accueilli ce spectacle avec enthousiasme.
Voici le lien vers le teaser de Marry me in Bassiani :