Blake Works 1 de William Forsythe

Des danseurs, une grande scène, une musique particulière, un très grand chorégraphe. Il sera ici question de William Forsythe.

À l’automne 2019, l’Opéra Garnier à Paris a eu le plaisir d’accueillir la pièce Blake Works I de William Forsythe, un chorégraphe américain notamment connu pour ses pièces : In the Middle Somewhat Elevated créée en 1987, Limb’s Theorem en 1990 et Second Details en 1991. En 2016, il décide une nouvelle fois de surprendre son public avec sa dernière création.

En divisant sa pièce en sept parties, sur sept morceaux du nouvel album The Colour in Anything de James Blake, le chorégraphe crée un court ballet d’une vingtaine de minutes pour les Etoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet.

William Forsythe et les danseurs de l’Opéra de Paris

Les tons gris-bleu, très ternes des costumes, ainsi qu’une scénographie (lumière et décor) neutre mettent en valeur la chorégraphie et les danseurs.

Entre pas de deux, sauts, portés, des jambes montant toujours plus haut, des hanches et des bassins n’hésitant pas à marquer des positions arrêtées, William Forsythe repousse les limites de la danse classique.

En tant que spectatrice, la musique électronique, mélange de genres sans mélodie, fut difficile à écouter sur une longue durée. En revanche le rythme bien défini était visible sur les interprètes. La danse quant à elle me sembla répétitive, peut être par la présence de formes très géométriques. Cependant, cela n’enlève en rien à la beauté de ce ballet. Cette danse néo-classique est une approche très intéressante, surtout lorsqu’on découvre le travail de William Forsythe pour la première fois. L’effet de groupe sur scène, les capacités physiques et techniques exceptionnelles des danseurs nous font passer un très bon moment. Sans oublier le décor de l’Opéra Garnier qui ne fait qu’embellir toute représentation.

Giulia Guerra

Lien vers un extrait de la pièce :